Le système économique d'Infinity

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Hello la Sphère,

Suite à la vidéo de Arvandus, j'ai été motivé pour la transformer en article que j'ai allongé et lancer un sujet d'économie cyberpunk sur la Sphère.




L'économie dans le jeu Infinity the Game de Corvus Belli

Arvandus https://www.youtube.com/@ArvandusTheStoryteller

Infinity (Économie du futur) | Wargame miniature | Lore
Une vidéo sur l'économie de l'univers du jeu Infinity de Corvus Belli.

Introduction à l'économie de la Sphère Humaine
La Sphère Humaine englobe onze systèmes habités comprenant les macro-cultures des nations formant le G-5 et d'un large éventail de nations mineures dont certaines peuvent faire partie des NA2 (Nations Non Alignées et qui peut comprendre des sociétés mercenaires et donc non nécessairement des « Nations »), bien sûr il existe aussi les diverses machinations des corporations qui peuvent avoir des impacts majeurs tant au plan économique que politique, les corporations peuvent disposer d'un poids considérable du même type que celui d'une Nation, de même que les manipulations des mafias du Submondo qui peuvent impacter de manière majeure l'économie de la Sphère, et maintenant, il y'a aussi l'impact économique des extraterrestres mais leurs relations économiques ne seront pas prises en compte pour le moment ici (leurs relations se basent essentiellement sur un système de compensation/troc), le tout supervisé par les mains dites bienveillantes d'ALEPH et des Bureaux de l'O-12 qui surveille l'IA unique et le système monétaire et commercial global.

Chaque système, nation ou entité privée à bien sûr certaines spécificités mais globalement elles font partie ou sont impactées grandement par le modèle économique structurel qui est ci-dessous...

Le modèle économique de la société de rareté de l'Iota
Dans le jeu Infinity the Game de Corvus Belli, l'économie joue un rôle essentiel dans la structure de la société humaine. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, la société ne fonctionne pas selon un modèle de post-rareté où toutes les nécessités sont prises en charge par des machines comme cela peut être dépeint dans les style lumineux du futur vu par le mouvement des futuristes. Au lieu de cela, elle suit un modèle de rareté de l'Iota, où les besoins fondamentaux sont satisfaits par l'abondance de ressource de la colonisation spatiale, mais où les individus doivent tout de même travailler pour obtenir des biens autres que substantiels.

Bien sûr tout ce qui est à vendre dans la Sphère Humaine n'est pas une marchandise tangible. Dans une économie de rareté de l'Iota, il se trouve également les services, la chose la plus précieuse et la plus limitée peut ainsi souvent être le service fourni par un autre être intelligent (Bien que les syndicats se plaignent cycliquement qu'ALEPH est perpétuellement en dessous du marché).

COLONIALISME INTERSTELLAIRE | Le système du colonialisme interstellaire (ou colonisation spatiale si vous préférez) est discrètement crucial pour l'économie de la rareté iota. Car le développement rapide de l'exploitation de nouveaux systèmes augmente les ressources disponibles à un rythme qui, en raison de l'automatisation, peut dépasser les besoins de la croissance démographique (qui est considérable du fait de l'apparition de l'utérus artificiel qui a permis de libérer les femmes de l'accouchement, permettant ainsi d'avoir autant d'enfants souhaité et possible selon ses paramètres de vie comme la taille du logement, ses capacités financières, ... L'apparition de cette technologie au 21e siècle créée par la Corporation Natalya a provoqué le grand baby-boom amenant au besoin d'aller vers un exode stellaire et provoquant ainsi une marée stellaire colonisatrice), ainsi il n'y a pas de frein absolu limitant la croissance de la population à ses ressources les plus essentielles.

Malheureusement, même avec l'aide compétente d'ALEPH, le rêve d'un monde où les biens essentiels seraient tous accessibles s'est avéré insaisissable. Les raisons de cette situation sont multiples. Tout d'abord, il s'avère que la définition de ce que les gens considèrent comme « essentiel » à tendance à s'élargir jusqu'à ce qu'elle remplisse leurs intérêts personnels (finissant donc par comprendre les loisirs).

Ensuite si la création d'une machine universelle capable de produire n'importe quel objet est techniquement possible, elle est peu pratique et coûteuse en termes de temps, de ressources et d'énergie, les rendant ainsi économiquement peu rentables par rapport aux process de production classiques. Ces machines, appelées Universal Teseum Cradles (UTC), sont principalement utilisées par les grandes corporations pour la recherche et le développement. Il est donc plus rentable et rapide d'utiliser plusieurs machines spécialisées dans des tâches spécifiques, ce qui signifie que l'industrie est toujours florissante.

Un autre facteur limitant est l'existence de néomatériaux, des éléments naturels nécessaires à la technologie moderne. Le plus important d'entre eux est le Teseum, utilisé pour fabriquer des ordinateurs quantroniques. Le problème est que la plupart des néomatériaux ne peuvent pas être répliqués, ce qui signifie qu'ils doivent être extraits, créant ainsi une ressource limitée. Et ce sont essentiellement ces ressources qui sont visées dans le cadre de la colonisation spatiale.

Ainsi le modèle qui a surgi, c'est l'économie de la rareté de l'iota dans laquelle la rareté des besoins matérialistes est devenue si incroyablement minime qu'elle est devenue fondamentalement invisible pour l'individu. Il ne s'agit pas d'un changement révolutionnaire en soi, mais plutôt de la continuation d'une longue tendance qu'on a pu connaître comme avec l'alimentation, qui occupait autrefois quatre-vingts pour cent ou plus du budget d'un individu, pour tomber à moins de dix pour cent lors de la fondation de la PanOcéanie. L'automatisation rendue possible par l'avènement d'ALEPH et des pseudo-IA l'a ensuite réduite à des centièmes de pour cent, pratiquement inexistante. Lorsque la baisse du coût du logement a suivi à un rythme accéléré, les sociétés ont été contraintes de s'adapter. Pratiquement toute l'activité économique humaine par conséquent, ne consiste pas à satisfaire des besoins primaires, mais plutôt à réaliser le désir. Et dans l'ensemble, les ambitions de ces désirs ne sont limitées que par le temps et la technologie. L'abondance quantronique à travers Maya – qui offre une panoplie illimitée d'expériences – ne fait que renforcer cela, créant une économie motivée par le dévouement, l'attention et la rareté artificielle de la nouveauté

D'une certaine façon on peut aussi dire que l'économie de la Sphère est une économie des loisirs du fait que l'essentiel de ses fonctions sont tournées à ce but.

La perversion du système de l'économie de la rareté de l'Iota : le phénomène HIKIKOMORI
La liberté qu'offre l'économie de la rareté de l'iota, ainsi que les possibilités infinies des environnements simulés en Réalité Augmentée et les avantages particuliers du ghosting (Le terme « ghosting » désigne aussi bien le fait de sauter dans un drone, soit le ghosting à distance, que dans un avatar totalement différent de son soi dans une bulle de réalité virtuelle, la distinction est en grande partie de savoir si le ghost a ou non une présence physique à l'autre bout) ont poussé une frange de l'humanité plus importante qu'au 21 siècle, à se retirer du monde physique et à passer pratiquement toute leur vie dans les limites de leur appartement. Ces isolationnistes sont connus sous le nom de Hikikomori, un mot japonais signifiant littéralement « reculer », « se confiner ».
https://www.cairn.info/revue-des-politiques-sociales-et-familiales-2022-1-page-127.htm
https://www.cairn.info/revue-empan-2021-4-page-117.htm
https://lejournal.cnrs.fr/articles/avec-le-confinement-sommes-nous-devenus-des-hikikomori

Le système monétaire
Dans ce contexte, chaque nation de la Sphère Humaine utilise sa propre monnaie (électronique). Par exemple, la PanOcéanie utilise l'oceana, Haqqislam utilise le dinar, et ainsi de suite. Les transactions financières sont facilitées par la technologie quantronique et le réseau mayasphere, permettant aux citoyens d'échanger de l'argent via leurs dispositifs comlog, similaires aux smartphones de notre époque.

MONNAIE | La grande majorité des transactions commerciales sont traitées de manière quantronique via le comlog du citoyen. Dans quelques cas, des flextabs et des flashbills - des jetons en carton ou en papier préchargés avec des crédits et une cellule solaire qui indique le solde actuel - sont utilisés. Certains de ces "onglets" sont liés à des comptes spécifiques, mais la plupart sont des "brûleurs" qui ne se soucient pas de savoir qui les porte ou les utilise.

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Le système des corporations
La vie au sein d'une corporation est similaire à la vie ailleurs dans la Sphère Humaine, avec néanmoins une omniprésence de la marque. Les corporations considèrent qu'il est un point d'honneur d'être l'option la plus séduisante, en intégrant tout dans l'environnement quantronique de l'employé/client. Cela commence par les geists, les corporations n'aiment pas que leurs employés, ou Loĝanto, fassent confiance aux produits/services privés ou publiques concurrents malgré la loi de l'O-12. Les corporations se positionnent comme une famille élargie, offrant un accès facile et un sentiment d'appartenance. Les écoles financées par les corporations ont une excellente réputation et donnent la priorité aux membres de la "famille" de la corporation. Le passage de l'éducation à l'emploi est presque garanti dans ces écoles, avec des programmes dédiés pour préparer les candidats aux postes dans la marque de la corporation. Cependant, la concurrence est féroce et impitoyable pour atteindre les hauts rangs de la corporation. Les accomplissements historiques comptent toujours, mais les corporations sont plus intéressées par les résultats récents pour accéder aux postes les plus élevés. Les mensonges, la trahison et d'autres méthodes plus directes sont courants dans cette lutte pour le pouvoir, que les corporations ignorent tant que cela n'affecte pas leurs bénéfices. Les employés loyaux, ou Loĝanto, considèrent cette approche comme juste, offrant une véritable méritocratie où le travail acharné est récompensé et où les rêves sont à portée de main pour ceux qui ont l'initiative de les saisir. Cependant, ceux qui sont paresseux, stupides ou peu motivés n'ont tout simplement pas leur place dans la corporation.

Les Loĝanto corporatifs éprouvent un sentiment de loyauté à l'égard de leur entreprise, mais pour la plupart d'entre eux, ce sentiment s'apparente à l'affinité que l'on éprouve pour une équipe de sport ou une université locale. Et lorsque la même mégacorporation qui a assuré votre éducation, financé vos études universitaires et sponsorisé votre équipe sportive préférée est également votre lieu de travail, un sentiment d'appartenance et de loyauté est tout à fait naturel ; c'est une question d'identité commerciale, pas de géographie. Le statut de Loĝanto est un concept séparé et juridiquement distinct de la citoyenneté nationale, et de nombreuses mégacorps - en particulier celles qui ont des liens étroits avec le gouvernement - encouragent la participation active de leurs membres à leurs devoirs civiques. En revanche, une hypercorp transcende par définition les frontières nationales, ce qui la rend plus susceptible d'encourager la loyauté envers la marque avant toute chose

Les corporations connaissent trois niveaux d'organisations corporatives : les corporations, les mégacorps et les hypercorps.

CORPORATIONS | Les corporations à échelle limitée ont toujours leur place dans la Sphère Humaine. Elles tracent une ligne claire entre l'employé et le client, et malgré que leur portée limitée leur coûte en pouvoir de négociation, elle compense largement en évitant les dépenses massives de ressources nécessaires pour se conformer à la loi M-CORP régularisant les méga et hypercorps. Jouissant ainsi d'une existence relativement simple, elles agissent comme des entreprises spécialisées dans le paysage corporatif. Ces corporations simples sont particulièrement courantes en Ariadna.

MEGACORPS | Les Mégacorps sont les goliaths du paysage corporatif. Bien qu'elles soient généralement confinées à une seule faction, les Mégacorps ont presque toujours une portée interplanétaire : les Mégacorp PanOcéaniennes comme Moto.tronica possède des participations sur Acontecimento, Varuna, Svalarheima, Néoterra et, bien sûr, sur Terre, tandis que Beyhan Resources, Inc. est principalement basée dans le sultanat Funduq de Bourak (bien que sa filiale, Kaplan Tactical Services, se déplace un peu partout). Les Mégacorps restent généralement concentrés dans leurs investissements particuliers, mais sont assez grandes pour peser de tout leur poids quand elles en ont besoin. La plupart des Mégacorps gardent toute une affiche extranationale dans les vitrines et les ambassades commerciales ; tout ce qui va au-delà se retrouve dans le champ de mines du droit international de la loi M-CORP. Et si vous ne bénéficiez pas des avantages d'être une Hypercorp, cela devient alors de la folie de se permettre de mener les batailles que mènerait une Hypercorp.

HYPERCORPS | Les Hypercorps transcendent les concepts de frontières nationales, économiques et planétaires, établissant une présence dans apparemment tous les coins et recoins de la Sphère Humaine ; appartenant simultanément à tout le monde et à personne. Les Hypercorps offrent la possibilité de rationaliser tous les aspects de la vie de leurs membres, et la portée de rendre cela incroyablement désirable. La promesse de Omni-Sided signifie que vous n'aurez jamais à compter sur quoi que ce soit en dehors des services corporatifs. Ils seraient certainement les bienvenus bien sûr – la loi M-CORP est brutalement claire sur ce point – mais les Hypercorps savent garder les choses en interne non pas par la force ou la coercition, mais en le rendant facile, élégante et rentable. Les Loĝanto d'une hypercorp peuvent voyager de Yutang à Néoterra en passant par Bakounine, et s'occuper exclusivement de leur propre « peuple », de leurs propres enregistrements dans les ports spatiaux, de leur propre hébergement, de leurs restaurants et de leur sécurité. Peu importe où ils vont, ils sont toujours chez eux

Spécificités nationales et d'entité particulière

ARIADNA | Est une nation de la frontière qui a longtemps été isolée, cela a eu un impact, car ayant été redécouverte de manière récente elle a été coupée de l'évolution technologique commune de l'humanité, ainsi le modèle de société et d'économie est légèrement différent, laissant une société moins automatisée et une économie moins basée sur l'abondance, malgré que les nations de l'Ariadna puissent bénéficiée de larges rentes apportées par l'extraction des néo-matériaux dans son système. Cette rente est encore augmentée par le fait que la population y ait limité, néanmoins on n'y verra pas un revenu universel impliquant une oisiveté, la population se doit de travailler et ainsi on peut y retrouver des gens défavorisés (les dogfaces et les wulvers sont les plus touchés économiquement du fait du racisme ambiant). On notera que la Mérovingie est la plus présente dans les fonctions marchandes incluant le fret ariadnais, cependant les cosaques disposant de la suprématie politique limitent leur pouvoir économique à l'économie. De plus la Calédonie se démarquera vers une nature plus féodale avec une orientation de pans de la société et de l'économie vers la vie de clan.

ANTIPODE | L'économie des Antipodes est relativement primitive et consiste principalement en troc (bien que certains artefacts de Teseum semblent avoir adopté des caractéristiques pré-monétaires).

HAQQISLAM | La renaissance néo-musulmane de Haqqislam a suivi leur recherche de la connaissance dans le monde extraterrestre hostile de Bourak, mais leur économie est devenue dominée par les guildes marchandes pratiquant les luttes byzantines, impliquant une forte corruption dominante, à un point qui institutionalise certaines pratiques qui ailleurs seraient considérées comme de la fraude si ce n'est de la corruption pure et simple d'agent. Leurs intérêts commerciaux tournent principalement autour de la Soie, du fret spatial et de la science médicale et s'étendent à toute la Sphère Humaine le long des routes commerciales qu'ils ont fondées. Et, surtout, qu'ils s'efforcent de protéger. Du fait d'une moindre automatisation et d'une attache moins forte à ALEPH, on note certaines disparités de structure économique des classes sociales par rapport à la PanOcéanie et Yu Jing, ainsi que de pratiques, du fait de la nature religieuse d'Haqqislam on peut considérer comme moins important le phénomène de société des loisirs chez elles afin de s'adonner en partie au moins à leur pratique religieuse, ce qui créé un contraste entre des sociétés comme la PanOcéanie vivant dans le loisir permanent et Haqqislam entre-découpant ses loisirs par le besoin de ses individus à la recherche de la connaissance.

NOMADES | Les nomades ancienne population d'exilés de toute nature et de reclus sont de fait une population contestataire des normes de vie de la Sphère (créant même un réseau parallèle à Maya du nom d'Arachne), si ceux-ci ne sont néanmoins pas totalement coupé du modèle dominant, on peut noter une nécessité pour eux de le contrer en appliquant parfois un modèle marxisant ou anarchiste sur certains points, ainsi les membres de la classe supérieure y seront mal vus mais du fait des conditions de vie dans l'espace, les membres des classes peu favorisées et démogrant également, logiquement la classe démogrant nomade se voit plus comme une population au service de la maintenance des vaisseaux, impliquant ainsi un travail et non un temps passé permanent dans ses loisirs avec un revenu universel. Il y'a donc structurellement peu d'inactifs en capacité de travailler sur le vaisseau. De même, du fait de l'espace de vie réduit dans le vaisseau, les familles nombreuses par l'usage d'un utérus artificiel sera limité, limitant son boom nataliste par rapport aux autres nations en croissance constante. On notera aussi que les nomades pratiquent une économie parallèle avec une présence spécialisée sur Toungouska de l'économie financière de données, faisant des nomades un paradis fiscal de la Sphère (le plus important car ceux-ci n'aiment guère la concurrence). Les nomades entretiennent également certaines spécialités économiques dans les domaines de la science (non réglementé), du loisir (non cadré par une agence de contrôle de contenus), du minage spatial, des travaux en zéro-G ainsi que du mercenariat. On notera également une présence importante des mafias du Submondo chez les Nomades comme la Struktura qui agit structurellement sur Toungouska, ce qui amène à des logiques de narco-état ou d'état mafieux.

PANOCEANIE | L'hyperpuissance. Plus grande, plus riche et plus forte que n'importe laquelle des autres grandes puissances, c'est elle avec Yu Jing qui donne la structure globale à l'univers d'Infinity. Les habitants de PanOcéanie font plus confiance à ALEPH que quiconque dans la Sphère Humaine et, par conséquent, la vie dans leurs villes vivantes est luxuriante et ressemble à des jardins automatisés, confortables et luxueux. Sans surprise, ils défendent un programme astropolitique défensif qui s'efforce de maintenir le statu quo qu'ils dominent actuellement. Du fait de sa nature peu étatique avec des lobbys remplaçant les partis, on note une société dominée par les corporations dont les buts sont tendanciellement égoïstes bien qu'il y'ait un certain nivellement collectif pour limiter cela, donnant ainsi une société multi-corporatives plutôt que politique.

YU JING | La plus grande rivale de la PanOcéanie est Yu Jing, l'alliance panasiatique qui a forgé ses divers groupes culturels sous la bannière unifiée du nouveau système impérial. L'État-Empire de Yu Jing a rapidement comblé l'écart avec la PanOcéanie en recherchant agressivement tous les avantages possibles et en les exploitant impitoyablement. De fait elle est le miroir de la PanOcéanie, mais son économie du fait de la supervision menée par le Parti Communiste, fait qu'il y'a un cadre pour la liberté politique des corporations. Comme en PanOcéanie l'économie des loisirs est à son plein comme l'usage des utérus artificiel qui fait de Yu Jing, la nation la plus présente en nombre dans l'espace.

O-12 | En tant qu'organisation internationale et panplanétaire, l'O-12 s'efforce de maintenir l'unité de l'humanité. L'O-12 est fonctionnellement une faction « neutre » et se structure comme une immense fonction publique tirant une dîme des nations de la Sphère à elle-même (impliquant une gestion peu scrupuleuse des deniers publiques et des normes de marché publique), il y'a donc structurellement une vie de fonctionnariat, bien sûr disposant de son propre système stellaire elle parvient à avoir d'autres sources d'économie. L'O-12 est à la pointe du style de vie de la Sphère. Cependant elle est chargée de veiller à ALEPH qui est au cœur de la technologie humaine, aux normes du commerce internationale et au transport trans-stellaire, elle est imbriquée de fait dans le modèle économique et ne cherche pas à le contrer, elle le promeut même.

ALEPH |C'est l'IA de la Sphère, elle a très peu de membres qui ne sont pas des Aspects et les Aspect travaillent en permanence pour elle, se limitant globalement aux Post Humains qui sont souvent issus de milieux favorisés et qui disposent au minimum du revenu de base universel, néanmoins il est peu probable qu'ils aient une vie de loisirs étant donné qu'ils travaillent à temps plein pour ALEPH. Les autres humains d'ALEPH étant des fonctionnaires payés par le Bureau Toth. Les financements d'ALEPH proviennent des budgets alloués par l'O-12, bien que des bruits court qu'ALEPH bénéficient de fonds secrets. Cependant ALEPH n'entretient pas de fonction économique l'enrichissant outre-mesure directement, la limitant à sa fonction de supervision technique de l'économie.

COMPAGNIES MERCENAIRES | À l'ère de la guerre interstellaire, les compagnies libres de mercenaires (FMC) et les sociétés militaires privées (SMP) ont obtenu un emploi aussi bien auprès des armées d'État, de l'O-12 et des corporations, on les trouve presque partout : capitales et colonies, stations orbitales et comme patrouilles dans l'espace lointain, des champs de bataille de Paradiso à la sécurité des complexes corporatifs. Leurs services sont négociés sur le Marché de la Guerre qui est très réglementé, une bourse de mercenaires dans laquelle les recruteurs peuvent trouver des entreprises disponibles à la location et les sociétés mercenaires peuvent trouver des soldats ou des escadrons prêts à être recrutés. Il existe également un marché noir du mercenariat mais celui-ci est évidement à fort risque réputationnel et juridique.

SUBMONDO | Les crimes n'ont évidemment pas disparu à la suite de la colonisation interstellaire, mais si vous parlez des criminels en tant que faction, alors vous parlez du crime organisé. Certaines de ces organisations sont devenues incroyablement grandes, couvrant non seulement les planètes, mais aussi l'étendue interstellaire de la Sphère Humaine. L'O-12 utilise le nom de code « Submondo » (qui signifie « Enfer » en espéranto) pour désigner ces syndicats criminels, qui comprennent des familles de la mafia (comme la mafia d'Acontecimento), des confréries criminelles (comme les Triades), des consortiums de pirates (comme la Bande grise des Confins Humains), des groupes terroristes (comme Equinoxe) et des groupes mayas criminels (comme Aug-Neon)

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Les classes sociaux-économiques

L'exemple des classes sociaux-économiques en PanOcéanie | La prospère économie PanOcéanienne est fondamentalement basée sur le maintien d'une société du bien-être et du loisir. Elle est guidée par une classe moyenne remarquablement forte et une très petite élite sociale incroyablement riche. À l'autre bout du spectre, un faible pourcentage est considéré pauvre : les Ateks qui sont traités en parias et gardés hors de vue. Par comparaison, la classe moyenne PanOcéanienne jouit d'un niveau de vie plus élevé que ses équivalents des autres nations de la Sphère. Voilà pourquoi les PanOcéaniens tendent à avoir l'idée panglossienne qu'ils forment la meilleure des sociétés possibles, ne pouvant pas être améliorée mais seulement imitée par les autres. Cette société PanOcéanienne auto-complaisante est le terreau parfait pour une industrie du divertissement surdéveloppée. L'industrie des services est un des plus gros atouts de son économie et elle continue à grossir d'année en année.

Cette économie a donné naissance à différentes classes sociales, mais attention car il existe une grande exception à cette situation sociologique avec l'Ariadna du fait de son ancien isolement et qui fait que les normes qui s'appliquent à la Sphère ne s'appliquent pas à elle. Car sur Aube la majorité de la population n'a pas encore accès à un comlog et avec une connexion très limitée aux services d'ALEPH, la majorité des gens qui ont accès à cela vivent en général dans les grands centres urbains de la planète, ainsi ils n'ont pas une domotique très intégrée et vivent de manière plus à l'ancienne.

La classe la plus basse est la classe des défavorisées : Bien qu'il soit devenu incroyablement difficile pour la vraie pauvreté d'exister, il y a des gens qui passent à travers les mailles du filet de la sécurité universelle. Les PanOcéaniens parleront volontiers des conditions tragiques des Ariadnais de l'arrière-pays, mais Yu Jing n'hésitera pas à parler des Ateks dans l'arrière-pays de la PanOcéanie. Ailleurs, il existe des nations mineures et de petits habitats dans des endroits comme les Confins de l'Humanité qui favorise les conditions de cette pauvreté.

Puis il y'a la classe démogrant, où les individus reçoivent un revenu de base universel appelé le Démogrant d'où le nom de cette classe sociale, assurant ainsi leur subsistance. Ce revenu est distribué dans toutes les grandes puissances ainsi que dans la plupart des mineures. Il existe grâce à l'immense capacité de production des nanoassembleurs spécialisés, combinée aux riches ressources que peut disposer une civilisation interstellaire automatisée, ce qui permet à tous les citoyens de jouir d'un niveau de vie plus que confortable, les personnes de cette classe ne sont donc pas considérées comme pauvres, du moins pas selon les normes de notre époque.

Ressource:
https://www.senat.fr/rap/r16-035/r16-03518.html

CHOMAGE | Des dizaines de milliards de personnes vivent dispersées dans la Sphère Humaine et les chômeurs se comptent par centaines de millions. Grâce à une démographie robuste, à des réseaux de soutien bien financés et à des ressources abondantes, les chômeurs vivent généralement confortablement, tandis que Maya met à leur disposition une variété apparemment infinie de divertissements et d'expériences virtuelles.

VERSION NOMADE DE LA CLASSE DEMOGRANT | Sur Corregidor, rien n'est gratuit, pas même l'existence. Compte tenu des difficultés extraordinaires dont le vaisseau nomade a souffert en son temps, Corregidor applique une philosophie de disette économique qui fait désormais partie de l'esprit de survie forcené de ces nomades de l'espace.
Dans l'espace, tout a un prix. Sur une planète, certaines choses telles que l'oxygène sont si communes que leur libre disponibilité est tenue pour acquise. Dans un vaisseau spatial, toutes ces choses sont extrêmement précieuses. À bord, vivre, c'est dépenser. Pour maintenir le vaisseau en conditions de sécurité spatiale, tous les habitants de Corregidor doivent payer, en argent ou en travail d'intérêt général, pour avoir le privilège de respirer. Ceux qui enfreignent cette loi sont arrêtés et contraints à des tâches d'entretien jusqu'à ce qu'ils aient payé leur dette.
Même les enfants doivent payer la taxe. Dès qu'ils ont six ans, ils doivent travailler un nombre fixe d'heures chaque semaine dans les Équipes de Maintenance Vertes. Ils y apprennent les bases du nettoyage et des compétences d'entretien, les protocoles d'urgence et comment se comporter en Zéro-G. Les Équipes Vertes valorisent le dur labeur et sont considérées comme construisant le vrai caractère de l'équipage de Corregidor. Suivant leur raisonnement, dans le plus hostile des environnements, vous n'êtes jamais trop préparé. Ce système garantit que les citoyens de ce vaisseau-mère nomade seront prêts à vivre dans l'espace et à servir le vaisseau lorsque cela sera nécessaire. Les citoyens inutiles ne sont pas tolérés et l'alternative au travail dur est une promenade hors du bâtiment mais sans scaphandre. Corregidor est aussi impitoyable que le vide spatial qui l'entoure, car c'est la seule façon de garantir sa survie.

La classe moyenne, qui représente la majorité de la population, démontrant l'âge d'or dans lequel vit l'humanité, celle-ci travaille généralement environ 20 heures par semaine, ce qui leur permet de s'offrir des luxes inaccessibles à la classe démogrant (comme des loisirs sous formes de concerts, voyages, etc) et ainsi occuper leurs nombreuses heures d'oisiveté. Ceux qui souhaitent gravir les échelons de l'entreprise peuvent choisir de travailler davantage, mais cela peut entraîner un épuisement professionnel.

Corporation | Les employés dits Loganto des corporations travaillent à tous les niveaux pour faire fonctionner les mégacorps et les hypercorps de la Sphère Humaine. Les cadres font appel à leurs compétences humaines pour maintenir la productivité des employés stressés et surmenés. Les comptables et les actuaires calculent les risques et déterminent les investissements. Faire carrière dans l'entreprise, que ce soit dans une petite start-up de la frontière ou au sein d'un énorme conglomérat, signifie être perspicace, méfiant et opportuniste - toujours prêt à s'adapter à un environnement d'entreprise changeant ou aux exigences rapides des affaires interplanétaires.

La classe supérieure est généralement composée de personnes qui se consacrent entièrement à leur carrière et qui, après plusieurs années de travail acharné, atteignent ce niveau. Ils peuvent se permettre d'acheter les dernières technologies pour faciliter leur vie quotidienne. C'est une vie d'opulence totale. Pour les riches de la sphère humaine, la pensée est devenue l'équivalent de l'action et les désirs peuvent être instantanément satisfaits par la réalité. Pour la classe supérieure, le monde physique peut se transformer de manière triviale presque aussi facilement que les terrains de jeu virtuels de la classe moyenne.

Cadres corpos | Les cadres dirigeants des hypercorporations les plus influents exercent plus de pouvoir que de nombreux souverains des nations mineures. En échangeant des devises et des faveurs, un cadre modifie le cours du développement politique, positionne son entreprise de manière à bénéficier en premier lieu des contrats gouvernementaux et contribue à façonner la Sphère Humaine. Un cadre d'entreprise nage dans des eaux infestées de requins, rivalisant avec ses concurrents pour obtenir les meilleures affaires. Il est responsable des intérêts de son entreprise, ce qui implique souvent de rencontrer et de négocier avec les personnes les plus influentes de l'espace humain. Il doit s'adapter à des situations en constante évolution en faisant preuve d'une grande vivacité d'esprit et d'un sens aigu de l'opportunité.

Également, il existe une classe dite de l'élite, composée de personnes nées dans la richesse. L'immense richesse de l'élite a permis de créer des micro-cultures spécialisées qui répondent à ses besoins individualisés, un marché de produits de luxe et d'articles sur mesure qui sont créés à la demande, et une pléthore de modifications corporelles inconnues dans les âges précédents. Leur vie, enveloppée d'une domotique avancée, se déroule pratiquement sans effort, comme un parc d'attractions sans fin, malléable à leur gré.

Et enfin il y'a la classe de l'hyper-élite, composée de personnes si riches qu'elles peuvent changer la définition même de l'humanité. Ces dernières peuvent se permettre des modifications corporelles et des expériences uniques (comme des promenades uniques en réalité augmentée personnalisées), mais leur richesse peut aussi les amener à adopter des comportements extrêmes. Celle-ci fonctionne comme une Jet Set et peut se permettre de parcourir fréquemment les distances interplanétaires ou régner sur des fiefs de facto créés à leur image. Le contrôle qu'ils exercent sur leur réalité physique est presque illimité, ce qui leur permet de réaliser leurs fantasmes les plus fous dans des envolées fantaisistes.

En général les classes supérieures et surtout des élites sont trouvables essentiellement dans les très grandes nations avancées comme la PanOcéanie ou Yu Jing. D'autres nations comme les Nomades auront tendance à décourager leur existence.




En conclusion, le modèle d'économie dans l'univers InfinitytheGame est un système complexe qui, bien qu'assurant les besoins fondamentaux de tous, perpétue néanmoins des inégalités sociales marquées.

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Les liens avec les économies extrasphériques

Dans Infinity il y'a deux conglomérats aliens en lien avec l'humanité, ces deux conglomérats sont tous plus important en taille et en ressources que la Sphère, logiquement ils doivent disposer d'une influence commerciale plus forte. Néanmoins leur vie économique est peu évoquée en dehors de quelques points comme le troc, l'échange de biens illégaux comme des armes ou de la drogue à travers le submondo mais dans un but de financement de leurs opérations clandestines donc à visée limitée. Mais nous savons cependant que leurs monnaies ont cours d'échange dans la Sphère, donc il y'a un certain niveau d'échange possible impliquant des relations établies et réglementée par l'O-12 et Aleph.

Mais leur impact doit certainement être limité, car du fait de leur importance économique dont celle de l'Hégémonie d'UR qui est disproportionnée, on peut supposer que pour éviter une colonisation financière des aliens, que leur influence commerciale est régulée et limitée sur les marchés.
De même se pose la question de la nature de l'échange permettant une conversation monétaire massive, comment les Tohaa et les UR récupèrent-ils des milliards ? Est-ce à travers l'échange d'or, de teseum, la création de dettes obligataires ? Nous ne le savons pas.
Mais nous savons que du fait que les cours de matières premières se font sur la base de la rareté, que tout entrée massive ferait baisser les cours, créant une crise pour des entités commerciale les exploitant et des pays comme l'Ariadna en vivant de manière rentière. Donc à priori l'Hégémonie d'UR et les Tohaa ne vendent pas du Teseum de manière massive.




L'Hégémonie d'UR

ECONOMIE EXRAH | Les Exrah sont toujours avides d'entrer en contact avec les civilisations émergentes. Ils leur offriront un large éventail de services, mais leur prix est élevé : les droits générationnels, les frais de douane et le contrôle de la sphère de données sociétale peuvent permettre à une ambassade de grossir (ou, pour une traduction plus littérale, de « remplir ses sacs lipidiques ») pendant des siècles.

Trinôme Tohaa
Dans le Trinôme Tohaa, le statut est encore plus fluide et mobile que dans la Sphère Humaine. Un jour, vous êtes au sommet du monde, le lendemain, vos rivaux vous ont rabaissé, et le surlendemain, vous préparez votre revanche. La classe sociale trinomiale est moins un facteur de statut économique ou professionnel qu'une mesure informelle de la place de chacun dans la société. Moins rigide que les rangs des citoyens de Yu Jing, et bien moins pénétrant que l'énergie sociale de Bakounine, le statut d'un Tohaa est une combinaison de faveur politique, de célébrité locale, et d'impact sociétal réunis dans une synthèse infaillible - mais informelle. Le statut d'un Tohaa est généralement décrit de manière relative. Très peu d'entre eux sont considérés comme appartenant à la classe inférieure ; ils sont simplement au plus bas de leur fortune, et c'est à eux de décider s'ils souhaitent y rester

Classe défavorisée | Le Trinôme fait de son mieux pour offrir une bonne vie à ses citoyens, mais la vérité brutale est la suivante : ils sont en guerre. La parfaite sphère d'influence des Tohaa a été maintes fois mise à mal par leur conflit avec l'IE, et ses fissures sont nombreuses. Des fissures dans lesquelles sombrent parfois les citoyens Tohaa. Que ce soit à cause des attaques de l'Armée Combinée, des infrastructures trop dispersées ou d'une insensibilité blasée des dirigeants qui ne peuvent se permettre de s'occuper de chaque citoyen, les Tohaa se retrouvent parfois isolés, coupés de la société, de l'infrastructure et, souvent, du reste de leur triade. Ces Tohaa isolés se débrouillent comme ils peuvent. Charognards, vagabonds, voire petits voleurs et pirates, ils s'efforcent de survivre chaque jour jusqu'à ce qu'ils réintègrent la société ou trouvent un autre endroit où s'installer

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Réservé si besoin 1

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Réservé si besoin 2

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Concernant le modèle de la rareté de l'iota ou rareté iota, je n'ai rien retrouvé sur le net, c'est un concept qui semble se baser sur l'économie de rareté mais à un niveau plus restreint d'où l'utilisation du mot iota, illustrant que les besoins fondamentaux sont assouvis pour quasi tout le monde.

Comme Gutier s'inspire du réel je suppose donc que son économie de la quasi rareté se réfère au modèle classique de la rareté qui si je reprends le résumé en l'illustrant donne :
C'est la gestion de ressources rares ou limitées (donc ici le Teseum entre autres), et à la façon dont les individus et les organisations doivent faire des choix sur la façon de les utiliser (des individus qui font des choix différents selon leur classe sociale impliquant plus ou moins de consommation). Cela peut impliquer de déterminer le prix de ces ressources, de décider qui en aura accès et de trouver des moyens de les utiliser de manière efficace (ce qui est géré par l'O-12 à travers Aleph).

Il y'a également un concept similaire d'économie de la pénurie, qui quant à elle, se réfère plutôt à une situation dans laquelle il y a une demande élevée pour une ressource rare ou limitée, mais une offre insuffisante pour répondre à cette demande. Cela peut entraîner des pénuries, des rationnements et d'autres problèmes économiques. Du coup ça ne nous concerne pas trop étant donné que la Sphère se trouve plutôt dans une ère d'abondance.

D'autre part, on nous parle d'une économie d'abondance qui est un concept plus récent et qui est souvent associé à l'économie numérique dont il est facile de dupliquer les produits. Dans une économie d'abondance, les biens sont abondants et donc peu chers (ou même gratuits), ce qui change la façon dont ils sont valorisés et échangés.

Au final on est dans quelque chose de dual qui agit en miroir et en parallèle entre l'économie d'abondance et d'économie de quasi rareté. En principe de tels modèles ne pourraient coexister de manière duale que dans circonstances situationnelles et limité, et en principe quand ils sont le modèle macro en vigueur ils sont un modèle exécutant en solo, ici c'est en dual et dans toute la sphère.


Pour l'afflux économique des ressources provenant de la colonisation spatiale, en principe bien qu'il y'ait un coût à extraire (fusées/vaisseaux à envoyer, carburant, drones, analyses, etc), les niveaux de ressources dans l'espace sont tels que cela devrait avoir un effet déflationniste tout aussi important.

Par exemple en 2023 on a extrait sur Terre environ 3 000 tonnes d'or, dans l'espace nous n'avons pas de chiffres puisque nous n'avons pas de sondes minières mais il est évident qu'on pourrait disposer d'un stock plus important, disons pour la démonstration 10 000 fois supérieur à celui de 2023, cela voudrait dire que les taux de la tonne d'or qui est autour de 56 millions n'en vaudrait plus que 5 600 dollars, bien sûr cela aurait des répercussions massives (des pays comme en Afrique n'auraient plus d'intérêt à en extraire et donc seraient privés des rentrées de cette ressource, puis il y'aurait des répercussions sur le système financier incluant l'épargne placée dedans) et un tel cours voudrait aussi dire que sa consommation exploserait donc le cours pourrait remonter mais cela ne serait pas au cours de son montant précédent où il était encore rare, donc à priori la colonisation spatiale massive telle qu'il y'a dans la sphère devrait avoir un effet déflationniste massif sur les cours des matières premières.

Cependant il y'a un boom de natalité qui est tout aussi massif par le biais des utérus artificiels et d'après la logique du bouquin de jdr ça semble équilibrer tout le modèle et c'est pour ça qu'il y'a un besoin constant de coloniser et que cela entraîne de telles marges que cela permet à des corporations de faire les montants d'argent nécessaire pour atteindre leur taille, sinon on serait dans un monde à la star trek avec au maximum des petites sociétés, le besoin d'avoir plus gros n'étant pas nécessaire ni même réellement possible.