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Forum francophone de l'association Bureau Aegis, dédié au jeu de figurines Infinity. Site de ressources : http://www.bureau-aegis.org/

Kickstarter confrontation classic

Démarré par marduck, 30 Mars 2018 à 16:34:49

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VinZ

Il devait leur manquer encore quelques centaines d'euros pour leur retraite aux Bahamas

Takamura

depuis que j'ai appris que la seul personne qui était sur le développement du jeu n'était plus chez SD, on savait que c'était mort.
Avec le temps depuis le début c'était n'importe quoi se kickstarter, mais l'espoir fais faire des bêtises.

N°ITS : P7856

Wizzy

J'ai vu sur le célèbre forum des nonagénaires que Confrontation repartait officiellement avec Monolyth.
https://warmania.com/forum/showthread.php?tid=9970

Donc l'histoire de Confrontation repart par ici et en français vu que Monolyth est français, restera la question des diverses boites qui font du Confront' dont certaines aux USA disant qu'elles ont des droits légitimes, on est donc pas encore à la fin des dramas et d'une poursuite de la malédiction Rackham. ;D
 https://www.facebook.com/share/p/vFPx8i7ZUu7DjyGW/



A quoi ça va ressembler ? Aucune idée, peut être que ce sera un jeu de plateau, dans un premier temps peut être, à voir...
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Wizzy

Perso là tout de suite je suis même pas hypé par la nouvelle, la malédiction m'a trop lassé même si j'aime bien l'idée de figs dans le style de Paul Bonner.
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Wizzy

J'ai vu sur le célèbre forum des cinquantenaires que Le Monde avait fait un article sur le Kistarter de Sans Détour :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2..._3224.html

CitationLes financements participatifs douteux d'une société de « wargames » en procès Jugés au tribunal correctionnel de Paris, l'entreprise Sans-Détour et ses dirigeants sont accusés d'avoir fait mauvais usage de plus de 600 000 euros récoltés en ligne en 2017 et 2018 auprès de fans de « wargames ». Près de 1 400 contributeurs ont porté plainte. Par Jérôme Lefilliâtre 

« Où est passé l'argent ? » Comme Christian G., ancien salarié de Sans-Détour qui posait la question sur son blog en août 2020, plusieurs centaines de clients de cette société d'édition et de commercialisation de jeux de rôle fantastiques, liquidée à la même époque, s'interrogent depuis sur la façon dont l'entreprise a utilisé les fonds qu'ils lui avaient versés avant sa cessation de paiement. En octobre-novembre 2017 puis en avril-mai 2018, Sans-Détour avait mené des campagnes de financement participatif pour la production de deux projets ambitieux, Aventures. Le jeu et Confrontation Classic. Avec un certain succès : l'entreprise avait récolté 235 000 euros pour le premier et 400 000 euros pour le second. Le souci est que les contributeurs n'ont jamais reçu les boîtes de jeu promises, pleines de figurines de créatures et vendues 299 euros l'unité pour la version basique de Confrontation. Et ils n'ont pas davantage été remboursés. Sur les pages consacrées aux projets, hébergées par les plateformes en ligne Ulule et Kickstarter, des milliers de commentaires disent l'énervement, l'incompréhension et la résignation de ces fans de wargames, dont 1 388 ont fini par porter plainte – ils ont été appelés sur Ulule à le faire par un communiqué de la police judiciaire.

Tous ceux-là s'apprêtent à connaître le fin mot de l'histoire. Pendant trois jours à partir de ce lundi 17 février, la société Sans-Détour et trois de ses dirigeants vont comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour différents faits, dont « pratique commerciale trompeuse », « abus de biens sociaux », « banqueroute » et « recel » de ces délits. Ils sont soupçonnés d'avoir proposé un projet commercial alors qu'ils savaient ne pas avoir les moyens de l'assumer et d'avoir délivré des informations mensongères pour ce faire. Minisystème de Ponzi Derrière cette accusation judiciaire, c'est leur modèle de « cavalerie financière » qui est visé, comme l'écrit le rapport d'enquête de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière, consulté par Le Monde. Soit un minisystème de Ponzi, dans lequel les financements participatifs lancés auprès du public auraient servi à effacer les dettes de l'entreprise et assurer le train de vie personnel de ses patrons.

Créée en 2008 par Piotr B., l'entreprise Sans-Détour commence son activité comme simple éditrice de livres de jeux de rôle, notamment la version française de L'Appel de Cthulhu, basée sur l'univers de l'écrivain américain H. P. Lovecraft. En 2015, elle lance son premier crowdfunding, récoltant 400 000 euros. Une somme considérable pour cette entreprise modeste, représentant près de la moitié de son chiffre d'affaires. Actionnaire principal et patron opérationnel, Piotr B. va alors multiplier les opérations de ce genre, à un rythme qui va mettre sous tension la petite équipe de salariés. Si les premiers jeux aboutissent, le projet Aventures échoue en 2017, lorsque l'auteur principal refuse de livrer ses textes, ayant compris qu'il ne serait pas rémunéré. Saisis après une première salve de plaintes en 2020, les enquêteurs de l'Office ont découvert que les financements participatifs visés par la procédure ont très peu servi à la réalisation des jeux ambitionnés. Sur les 400 000 euros recueillis en 2018 pour Confrontation, presque intégralement consommés en trois mois, un seul paiement de 10 000 euros en lien avec ce projet éditorial a pu être retrouvé. Plus de 215 000 euros auraient couvert des arriérés auprès de fournisseurs ou d'organismes sociaux, tandis que 35 000 euros auraient été transférés vers le compte personnel de Piotr B., 25 000 euros correspondraient à des frais d'hôtel ou de restaurant en France et à l'étranger et 11 000 euros à des retraits d'espèces.
 
Recel et blanchiment
Lors de ses auditions, Piotr B., principal prévenu de l'affaire, a reconnu, selon le rapport d'enquête, avoir utilisé cet argent « pour son usage personnel ». Il a notamment expliqué avoir eu « recours à des accompagnatrices rémunérées ou "escort-girls" » et avoir « consommé de façon régulière de la cocaïne », évoquant une « addiction ». Pas moins de 137 retraits d'espèces ont été relevés en 2018 sur son compte personnel, pour un total de 34 000 euros. Cette année-là, il a déclaré à l'administration fiscale des revenus supérieurs à 100 000 euros. Contacté par Le Monde, Piotr B. n'a pas souhaité s'exprimer.

Lire aussi (2024) | Article réservé à nos abonnés Les « croque-escrocs » d'Internet, ces citoyens qui traquent les arnaqueurs

Son principal associé est également poursuivi pour deux faits de recel, sur des montants faibles, de 10 000 et 2 500 euros. Une troisième personne, l'ex-directeur financier de Sans-Détour, doit également être jugée pour recel et blanchiment. Ce dernier est notamment accusé d'avoir apporté son concours à des flux financiers frauduleux avec une société basée à Hongkong, créée pour « détourner de manière opaque des fonds de Sans-Détour », selon les policiers de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière.


Ils ont fait un gros échec critique dans leurs fiches de perso de geek, dans le hobby les nerds ne traînent pas avec les escorts en sniffant de la poudreuse ;D
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Wizzy

Y'a eu des news du côté de Monolyth, qui a par ailleurs contré pour le moment la malédiction du Dragon Rouge en passant la franchise dans une société annexe, nous verrons si cette procédure détournera ou non la malédiction. >:D




https://rackhamgames.com/fr/bientot

CitationBienvenue chez Rackham,
Éditeur français de jeux de figurines dans l'univers légendaire d'Aarklash.

Notre équipe, sous licence officielle de la société Monolith, a le plaisir de vous annoncer qu'elle développe actuellement Rag'Narok, le jeu d'escarmouche.

Plus d'informations à venir très prochainement.

La légende renaît

Disponible en 2025


Les bourrasques déferlaient par vagues sur la tour de guet, elles s'engouffraient dans les fissures de la pierre en hurlant, claquaient les étendards et menaçaient d'engloutir les flammes vacillantes des torches.

Les ondes les maltraitaient sans relâche durant leur garde autour des dortoirs. Acérées comme les assauts de spectres glacés, elles ankylosaient ses articulations et engourdissaient ses doigts, crispés sur la poignée de son arc. Au travers des fentes de son masque, il veillait.

Ses yeux ne quittaient pas l'orée de la forêt, ombre déchiquetée par les vents, noire sur la toile claire du ciel nocturne. Cette simple vision déjouait la lassitude et le maintenait vigilant comme à la première heure.

Son compagnon, muet comme une carpe depuis le début de leur ronde, gargouilla quelque chose d'inintelligible. Se tournant pour lui faire face, il ne le vit pas, avant de baisser les yeux. Il se tenait là, étendu sur le dos, ses cris obstrués par le carreau qui perforait sa gorge.

Son instinct le poussa à encocher une flèche, mais à peine esquissa-t-il un geste vers son carquois qu'un trait le frappa à la main, la clouant à sa cuisse.

Il ne sentit rien. Son sang bouillait dans ses veines, son cœur battait à ses tempes et ses pensées se bousculaient et lui échappaient. Une seule fut suffisamment claire pour qu'il la saisisse: s'il n'agissait pas, le reste de la garnison subirait le même sort que son camarade.

De sa main valide, il saisit le huchet qui lui ceignait le flanc et le porta à sa bouche. Son ultime souffle éclata dans la tempête.

Le hourvari résonnait, clair et puissant contre le rugissement des éléments, alertant ses compagnons de l'imminente confrontation.
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